Cap sur la ligue 1, version 2018/2019 (Partie 1/5)

C'est l'heure de la rentrée pour le championnat français, pour le plus grand bonheur de ses suiveurs. De nombreuses nouveautés seront présentes, que ce soit au niveau des joueurs ou au niveau des entraîneurs. Metz et Troyes, qui ne sont pas parvenus à se maintenir, laissent leur place respectivement à Reims et Nîmes.

Voici un tour d'horizon, club par club, pour cette nouvelle saison dont on a hâte de découvrir. 

Le Paris Saint Germain

Le PSG est prêt, sa démonstration lors du trophée des champions (quatre buts à zéro face à Monaco) démontre que les hommes du nouvel entraîneur allemand, Thomas Tuchel, se positionne encore une fois comme le grand favori à sa propre succession. En l'absence de plusieurs majeurs de son effectif (M'bappé, Cavani, Kimpembe ou encore Thomas Meunier), ce PSG là, semble disposer d'encore plus de possibilités pour écraser la concurrence, comme il l'a fait face à son dauphin de l'an passé lors du trophée des champions. 

L'arrivée d'éventuelles recrues supplémentaires (Boateng, Weigl, Gueirreiro...), rajoutées à celle de Gianluigi Buffon, donneront un choix encore plus large pour l'entraineur parisien. Tuchel, semble s'adapter parfaitement au contexte du club et son nouveau schéma tactique (3-5-2) fonctionne pour le moment à merveille.

L'As Monaco

Comme durant chaque intersaison, le club de la principauté connait un marché des transferts agité. Pour le moment, Fabinho, Lemar, Moutinho, Ghezzal, Diakhaby, MeÏté et Kongolo ont déjà quitté le club, et d'autres ne devraient pas tarder à suivre (Sidibé, Boschilia, Ait Benasser, Traoré...). Dans le sens inverse, Golovine, Aholou, Barreca, Geubbels, Grandsir, Pelé et Pierre-Gabriel sont venus renforcer les rangs monégasques.

Difficile donc d'évaluer la qualité actuelle de l'effectif. Mais avec à sa tête un technicien ayant fait ses preuves dans le championnat français comme Jardin, l'ASM sera comme chaque saison un concurrent de taille pour ses adversaires.

L'Olympique Lyonnais

On prend les mêmes et on recommence. C'est pour le moment la formule choisie par les dirigeants lyonnais. Le club a connu l'arrivée de deux renforts seulement (Dubois et Terrier) et a perdu des joueurs peu utilisés (Diakhaby et Geubbels). 

L'épisode du départ avorté pour Liverpool de son capitaine Nabil Fekir semble avoir été digéré, selon les dires, du président Aulas.

Néanmoins, on devrait voir débarquer d'autres recrues sur les bords du Rhône avant la fermeture du mercato (Ruben Dias, Barella...).

Malgré quelques controverses au début de l'été, Bruno Genesio a bel et bien été confirmé dans ses fonctions pour cette nouvelle saison. Le coach rhodanien aura à coup sûr l'objectif de faire mieux que la saison passée, à savoir une 3ème place obtenue sur le fil.

L'Olympique de Marseille

À la lutte avec son rival lyonnais, le club phocéen aura finalement à l'issue d'une fin de saison complètement folle (finaliste d'Europa League), loupé la qualification pour les barrages de la League des Champions en terminant à la 4ème place.

L'absence de LDC constitue forcément un handicap afin d'attirer des joueurs d'un certain calibre. Hormis l'arrivée du jeune défenseur central croate Caleta-Car, en provenance du RB Salzbourg, aucun autre joueur n'est venu poser ses valises sur la canebière. Le dossier du grand attaquant tant espéré se montre plus compliqué que prévu. La piste Olivier Giroud s'étant refermée suite au refus du joueur, celle menant à l'italien Mario Balotelli est elle toujours d'actualité. Côté départ, seul le brésilien Doria a quitté le navire olympien.

L'effectif marseillais est donc à un ou deux joueurs près le même que celui de la saison dernière. Le coach, Rudi Garcia, espère lui certaines arrivées avant le 31 août pour parvenir à ses objectifs.

Malgré une belle saison dernière, marquée par de belles émotions, la défaite en finale d'Europa League et la non qualification en Champions League laissent un goût amer en travers de la gorge des supporters olympiens. Fiers malgré tout de leur équipe, ils exigeront cette saison au minimum une place sur le podium.